Consommer du gaz hilarant, ce n’est pas si marrant

Depuis quelques temps, nous avons remarqué dans la résidence la présence de ballons de baudruche abandonnés au sol ainsi que, parfois, de cartouches de gaz.

Exemple de ballons de baudruche et de cartouche de gaz

Ces découvertes nous laissent à penser que certains résidents ou résidentes consomment donc du gaz hilarant.

Pour votre parfaite information, consommer du gaz hilarant, ce n’est pas si marrant ou amusant.

Immédiatement après l’inhalation, le consommateur peut avoir les effets secondaires suivants :

  • nausées et vomissements
  • maux de tête
  • crampes abdominales
  • vertiges
  • acouphènes (bruits dans les oreilles)

Chaque prise entraîne des risques, quelle que soit la fréquence de l’usage :

  • Un risque de brûlure par le froid : le gaz libéré est extrêmement froid. L’inhalation directement à la cartouche expose à de graves risques de gelures du nez, des lèvres et des cordes vocales.
  • Un manque d’oxygène : les cartouches sont très concentrées en protoxyde d’azote et des inhalations répétées peuvent conduire à la mort par asphyxie.
  • Un risque de perte de connaissance pouvant entraîner une chute grave (risque de fractures, de traumatisme…)
  • Une perte des réflexes de la toux et de la déglutition : risque potentiellement mortel de fausse route, de vomissements vers les poumons, surtout en cas de perte de connaissance.

Un usage régulier de gaz hilarant peut entraîner :

  • des pertes de mémoire
  • des troubles de l’érection
  • des troubles de l’humeur de type paranoïaque
  • des hallucinations visuelles
  • des troubles du rythme cardiaque
  • une baisse de la tension artérielle
Principaux dégâts du gaz hilarant (© Le Parisien)

Le CHU de Lyon a réalisé une plaquette explicative des risques encourus. Elle est téléchargeable ci-dessous.

Une résolution sera présentée à la prochaine Assemblée Générale (AG2023) pour interdire l’usage de ce gaz dans les parties communes.

Sources :